Nos cotisations ne vous rendront pas malade !

Blog

Enfants adolescents et sport

Enfants adolescents et sport

L’essentiel : Enfants, adolescents et sport

Enfants, adolescents et sport : L’activité physique est un moyen essentiel pour améliorer sa santé physique et mentale et donc son bien-être général. En plus d’avoir un effet protecteur à plusieurs égards et d’être associée à de nombreux paramètres de santé importants, elle favorise l’interaction et l’intégration sociale.

 

Lutter contre la sédentarité : une nécessité

La société a considérablement évolué en quelques décennies. Nombre de changements — industrialisation et mécanisation, urbanisation — ont bouleversé les modes de vie.

Ces nouveaux modes de vie favorisent une pratique d’activités sédentaires qu’il est important de contrer autant qu’il se peut. La pratique régulière d’activités physiques et la lutte contre la sédentarité favorisent la diminution de l’incidence des maladies cardiovasculaires, du diabète non insulinodépendant, de l’hypertension, de certains cancers, des maladies musculo-squelettiques et des troubles mentaux. En outre, l’activité physique est un moyen primordial de lutter contre l’épidémie de surpoids et d’obésité qui représente un nouveau problème mondial de santé publique.

Enfants, adolescents et sport : pour promouvoir une pratique régulière d’activités physiques, il est important de connaître les mécanismes d’adoption y étant associés et de mettre en œuvre les actions et recommandations préconisées. Ce dossier permettra de mieux saisir l’importance d’avoir une pratique régulière d’activités physiques pour l’enfant et l’adolescent et d’en connaître les multiples bienfaits. 

 

Qu’est-ce que l’activité physique ?

L’activité physique se définit comme « tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques qui entraîne une augmentation de la dépense d’énergie au-dessus de la dépense énergétique de repos ».

Enfants, adolescents et sport : l’activité physique peut être abordée de différentes façons :

  • Dans le cadre des activités scolaire (ex : cours d’éducation physique, jeux à la récréation ou pause méridionale comme sauter à la corde ou jouer au ballon prisonnier…).
  • Dans le cadre domestique (ex : monter et descendre les escaliers, participer aux travaux ménagers ou au jardinage, aider à transporter les courses, ratisser les feuilles en automne, faire une balade avec son chien, pelleter la neige en hiver…).
  • Par la pratique sportive dans le cadre d’activités codifiées et organisées avec ou sans compétition (volleyball, badminton, judo, patinage artistique, natation…).
  • Dans le cadre des transports actifs (ex : aller à l’école à pied, aller chez un ami à planche à roulettes, aller jouer au parc ou au terrain de jeu du quartier à vélo…).

Ces activités physiques se caractérisent toutes par leur nature (type), leur intensité, leur durée, leur fréquence et leur contexte de pratique. Elles contribuent toutes à la dépense énergétique des individus.

 

La condition physique

La condition physique est « la capacité à accomplir les tâches quotidiennes avec vigueur et promptitude, sans fatigue excessive et avec suffisamment d’énergie en réserve pour jouir pleinement du temps consacré aux loisirs et rencontrer les situations d’urgence ».

La condition physique est un indicateur de santé. Ses composants sont :

  • la force musculaire,
  • l’endurance musculaire,
  • les capacités cardiovasculaires,
  • la souplesse,
  • la vitesse,
  • et les déterminants métaboliques et morphologiques de l’aptitude physique.

Elle est déterminée par les capacités de l’organisme qui permettent :

  • d’assurer le transfert d’oxygène entre l’air extérieur et le sang ;
  • de transporter l’oxygène vers les muscles, y compris le cœur, en plein effort ;
  • de bien utiliser l’oxygène dans les muscles ;
  • de contracter les fibres musculaires ;
  • d’accomplir facilement des mouvements de forte amplitude ;
  • etc.

Quand le corps ne bouge pas assez, les organes vitaux et le squelette ne fonctionnent pas de façon optimale. Toutes les capacités des poumons, du cœur, des muscles et des articulations diminuent. La condition physique baisse.

Même si elles dépendent de la pratique habituelle d’activité physique et du niveau d’entraînement des individus, la condition et l’aptitude physiques dépendent également des caractéristiques propres des individus, notamment génétiques.

Enfants, adolescents et sport : l’activité physique régulière permet d’améliorer la condition physique, il est donc important d’en faire tout au long de la vie et en conséquence, il est indispensable que les enfants prennent conscience de son intérêt très tôt. Une pratique régulière d’activités physiques durant l’enfance et l’adolescence augmente la probabilité de pratiquer une activité physique régulière à l’âge adulte.

 

Les principes de développement de la condition physique

Plusieurs principes déterminent l’adaptation de l’individu à l’activité physique et ont une influence sur le développement de la condition physique. Si les études sont bien documentées pour la population adulte, l’état actuel des connaissances ne permet pas de valider leur pertinence pour les jeunes. On retiendra néanmoins les principes suivants :

La surcharge

  • Une amélioration de la condition physique est enregistrée lorsque la dose d’activité physique dépasse celle à laquelle l’individu est habitué.

La relation dose-réponse

  • Le dosage d’activité physique se fait par la modulation des variables : fréquence, intensité, temps (durée) et type d’exercice.
  • Il existe une relation dose-réponse entre activité physique et condition physique. La réponse individuelle à l’activité physique est le niveau d’adaptation à une dose d’exercice physique standard.
  • La littérature scientifique ne donne pas d’indications sur le dosage à dépasser chez le sujet jeune pour assurer une amélioration de sa condition physique.

La progressivité

  • La dose doit être progressive pour permettre de nouvelles adaptations et rechercher l’évolution et le progrès.

La personnalisation

  • La réponse individuelle à l’activité physique varie considérablement d’un sujet à l’autre.
  • Les facteurs génétiques sont déterminants.

Le rendement décroissant

  • Plus une personne est en forme, moins sa condition physique s’améliore sous l’effet de l’entraînement.

La réversibilité

  • L’amélioration de la condition physique cesse avec l’arrêt de l’activité.
  • Une pratique régulière d’activités physiques détermine le maintien de la bonne condition physique et son amélioration.

 

Le sport

Le sport peut faire partie des activités physiques quotidiennes pratiquées. Il se définit comme toute pratique physique organisée ou non, ayant pour objectif l’expression ou l’amélioration de la condition physique ou mentale, le renforcement du lien social ou la recherche de résultats en compétition de tous niveaux.

 

L’inactivité physique

Elle est une absence d’activité physique suffisante pour atteindre les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

 

La sédentarité

Le mot « sédentarité » provient du latin sedere qui signifie « être assis ». La sédentarité se définit comme « un état dans lequel les mouvements sont réduits au minimum et la dépense énergétique est à peu près égale au métabolisme énergétique au repos ». Elle peut être définie par une activité physique nulle ou inférieure au seuil minimal recommandé pour l’adulte : l’équivalent de 30 minutes par jour de marche à un pas soutenu (marche rapide) au moins 5 jours par semaine. Elle correspond à des comportements physiquement passifs comme regarder la télévision, lire, jouer à la console, travailler sur l’ordinateur, conduire une voiture ou téléphoner assis.

Le comportement sédentaire n’est donc pas seulement l’absence d’activité physique : il correspond aussi à l’engagement dans des activités qui impliquent peu de mouvement et une faible dépense énergétique.

À l’heure de la mondialisation, de l’évolution des technologies et d’une urbanisation rapide, la sédentarité s’est progressivement développée et concerne aujourd’hui la plupart des pays, quel que soit leur niveau de développement. Elle est considérée aujourd’hui comme la première cause non transmissible de mortalité dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la sédentarité serait en effet le quatrième facteur de risque de décès dans le monde (6 %) et la cause principale de 21 à 25 % des cancers du sein ou du côlon, de 27 % des cas de diabète et d’environ 30 % des cas de cardiopathie ischémique.

Certes, les activités de loisir ont connu un développement important, mais elles ne permettent pas de compenser la diminution de l’activité physique quotidienne liée aux transports ou aux occupations scolaires et domestiques. De plus, l’accès à des chemins piétonniers ou cyclables, aux parcs et à des zones de loisirs, est souvent rendu difficile par l’urbanisation extensive ou par les distances entre le domicile et ces équipements.

Pour beaucoup, il n’est souvent pas possible d’être physiquement actif au quotidien, à moins d’une motivation et d’efforts importants. En outre, l’évolution de l’offre de loisirs dits « passifs » (télévision, jeux vidéo, etc.) favorise les comportements sédentaires.

Bien que le nombre d’heures de sport prévu dans les programmes scolaires français par les textes officiels soit parmi les plus importants de la communauté européenne, et malgré une offre de loisirs importante (15,9 millions de licenciés sportifs dont plus de la moitié de moins de 19 ans en 2006 ; 4 millions de jeunes accueillis par les Accueils collectifs de mineurs à caractère éducatif (ACEM) en 2007), encore trop peu de jeunes, en France, atteignent le niveau d’activité physique défini par les recommandations.

 

activite-physique-enfant-ados fondamentaux art1

Sources : Escalon H., Bossard C., Beck F ., dir. Baromètre santé nutrition 2008. Saint-Denis : Inpes, coll. Baromètres santé, 2009 : 424 p.

 

Enfants, adolescents et sport : quelles sont les recommandations pour la pratique de l’activité physique ?

L’activité physique se caractérise par un certain nombre de paramètres mesurables (fréquence, durée, intensité, type d’activité), dont la combinaison permet de connaître le niveau d’activité physique des enfants et des adolescents. Des recommandations ont été émises pour répondre à la dose nécessaire pour avoir des bienfaits sur sa santé générale.

 

Les recommandations actuelles pour tous les enfants

Pour les enfants et les adolescents, l’activité physique englobe notamment le jeu, les sports, les déplacements, les activités récréatives, l’éducation physique ou l’exercice planifié, dans le contexte familial, scolaire ou communautaire. Pour améliorer l’endurance cardiorespiratoire, la forme musculaire, la santé osseuse et réduire le risque de maladies non transmissibles, il est recommandé de :

  • faire un minimum de 60 minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée ou élevée sous forme d’éducation physique, de sport, de jeux ou d’activités de la vie quotidienne.
  • comme pour l’adulte, la quantité recommandée d’activité physique d’intensité modérée ou élevée doit être réalisée en plus des activités physiques de la vie quotidienne de faible intensité et de celles qui sont inférieures à 10 minutes.

Certains types particuliers d’activités physiques doivent être inclus dans ces recommandations afin que les enfants et les adolescents puissent en tirer un bénéfice complet pour leur santé. Il s’agit notamment de la pratique régulière, au moins trois jours par semaine, d’activités physiques sous forme de séances ayant une durée minimale de 20 minutes et qui permettent d’améliorer :

  • la force musculaire (exercice en résistance),
  • la capacité cardiorespiratoire (activités aérobies vigoureuses),
  • la santé osseuse (activités induisant une contrainte physique plus forte),
  • la souplesse.

L’accent est donc mis sur la nécessité pour les jeunes d’avoir accès à toute une palette d’activités physiques attrayantes répondant à ces critères.

Les niveaux d’activité physique recommandés s’ajoutent aux activités physiques déjà accumulées au cours des activités quotidiennes habituelles à visée non récréative.

Les recommandations évoquées s’appliquent à tous les enfants et adolescents en bonne santé, sauf en cas de contre-indication due à une affection médicale particulière. Ils devraient être encouragés à participer à des activités physiques diverses qui contribuent à leur développement naturel et qui soient agréables et sûres.

Les recommandations s’appliquent quels que soient le sexe, l’origine, l’appartenance ethnique ou religieuse du jeune ou le niveau de revenu familial. Les stratégies de communication et le mode de diffusion des recommandations, de même que les messages dont elles font l’objet, peuvent toutefois varier, de façon à être les plus adaptés et efficaces possible dans divers sous-groupes de population.

Les recommandations d’une pratique régulière d’activité physique chez les enfants et adolescents sont liées au contexte, à la nature de l’activité physique, sa durée, sa fréquence et son intensité qui sont expliqués un peu plus loin dans ce dossier.

Pour les enfants et adolescents sédentaires, il est recommandé d’accroître progressivement l’activité physique de façon à atteindre, au fil du temps, les recommandations émises ci-dessus. Il convient donc de commencer par une petite quantité d’activité physique et d’en augmenter progressivement la durée, la fréquence et l’intensité avec le temps.

Soulignons également que, pour des enfants ne pratiquant aucune activité physique, le fait de pratiquer une activité en deçà des niveaux recommandés présentera plus d’avantages que de ne rien faire du tout.

L’idéal serait que des comportements sains soient acquis dès l’enfance, compte tenu de leur influence à court, moyen et long termes. C’est pourquoi, il est fondamental d’intéresser tous les enfants et tous les adolescents, le plus précocement possible, à diminuer le temps passé à des comportements sédentaires et les remplacer par des activités physiques.

De plus, la pratique régulière d’une activité physique dans l’enfance augmente les probabilités de pratiquer une activité physique à l’âge adulte. L’intérêt de faire régulièrement de l’activité physique pendant l’enfance et l’adolescence dépasse les effets immédiats sur la santé pour au moins deux raisons :

  • Pratiquée avec plaisir, elle prédit le niveau de pratique d’activité physique du futur adulte.
  • Nombre de bienfaits de l’activité physique pratiquée pendant l’enfance se prolongent jusqu’à l’âge adulte, indépendamment du degré d’activité physique de ce dernier. 

 

Quelles sont les caractéristiques de la pratique de l’activité physique chez l’enfant et l’adolescent ?

L’activité physique se caractérise par un certain nombre de paramètres mesurables (fréquence, durée, intensité, type d’activité), dont la combinaison permet de connaître le niveau d’activité physique des enfants et des adolescents.

 

Contexte et nature (ou type) de l’activité physique

L’activité physique de l’enfant et de l’adolescent peut se pratiquer dans différents contextes :

  • familial
  • scolaire
  • communautaire

La nature (ou le type) de l’activité physique chez l’enfant est très variée, selon les systèmes et fonctions de l’organisme sollicités, allant des gestes les plus simples aux plus complexes.

En fonction du contexte et des objectifs visés (compétition, loisir, ménager, déplacement, professionnel…), on identifie plus particulièrement trois situations principales où un enfant ou un adolescent fait de l’activité physique :

  • l’activité physique lors des activités professionnelles et scolaires
  • l’activité physique dans le cadre domestique et de la vie courante
  • l’activité physique lors des activités de loisirs

Il est recommandé que tous les enfants et adolescents aient une activité physique quotidienne pratiquée dans les cadres suivants :

  • jeux,
  • sports,
  • déplacements,
  • activités récréatives,
  • éducation physique,
  • exercices planifiés.

 

Durée

Elle correspond au temps total (en secondes, minutes ou heures) passé dans les différentes activités physiques. Elle est difficilement mesurable chez l’enfant, en raison d’activités physiques très brèves, intenses et répétées. La plus grande difficulté réside dans la mise en œuvre du meilleur compromis intensité/durée pour augmenter de façon durable la dépense énergétique (DE) quotidienne. L’intensité de l’activité étant relative, les recommandations nationales et internationales se déclinent davantage en termes de durée et de fréquence que d’intensité en valeur absolue.

 

Fréquence

Elle correspond au nombre de séances réalisées par semaine, chacune d’elle pouvant être unique ou réalisée en plusieurs sessions réparties dans une même journée. Pour augmenter la quantité d’activité physique, on peut agir sur la durée des sessions et/ou sur leur fréquence. Fractionner l’activité physique dans la journée permet d’augmenter la sollicitation énergétique (possibilité d’une DE plus importante), une meilleure gestion du temps de récupération (intérêt médical) et serait plus efficace au plan psychosocial.

 

Intensité

On peut classer les activités physiques en trois grandes catégories en fonction de leur intensité :

  • intensité faible ;
  • intensité modérée ;
  • intensité élevée (ou soutenue).

Pour les enfants et les adolescents, il est recommandé de pratiquer régulièrement une activité physique d’intensité modérée à élevée. L’intensité à laquelle un jeune pratique une activité physique contribue à son bien-être et à sa qualité de vie. Il est, pour ce faire, intéressant de savoir varier les pratiques. Ainsi, si un jeune arrive à faire certaines activités, il peut facilement en faire d’autres de la même intensité.

 

Enfants, adolescents et sports - niveau d'intensité

http://www.mangerbouger.fr/bouger-plus


Sur une échelle absolue, l’activité physique d’intensité modérée est une activité physique dont l’intensité est 3 à 5,9 fois supérieure à l’intensité du repos. Si l’on considère la capacité personnelle d’un individu sur une échelle de 0 à 10, elle est généralement de 5 ou de 6.

Sur une échelle absolue, l’activité physique d’intensité soutenue est une activité physique dont l’intensité est au moins 6 fois supérieure à l’intensité du repos chez les adultes et, en règle générale, au moins 7 fois supérieure à l’intensité du repos chez les enfants ou l’adolescent. Si l’on considère la capacité personnelle d’un individu sur une échelle de 0 à 10, elle est généralement de 7 ou de 8.

 

La Dépense énergétique

Les trois principaux composants de la DE sont :

  • la dépense énergétique de repos, proche du métabolisme de base représentant la quantité minimale d’énergie nécessaire pour le fonctionnement du corps au repos (somme des métabolismes de sommeil + d’éveil et incluant la thermorégulation) ;
  • la thermogenèse post-prandiale, correspondant à l’énergie nécessaire à la digestion des aliments et au métabolisme des nutriments ;
  • la DE générée par les AP variant de façon importante en fonction de l’âge, du sexe, du poids du sujet et surtout du produit « intensité x durée » des activités.

L’activité physique est le facteur de variation le plus important de la dépense énergétique.

 

La mesure de l’intensité d’activité physique et de la dépense énergétique

La notion d’intensité renvoie au pourcentage de puissance ou au niveau d’effort fournit lors de la pratique d’une activité physique. Cela revient à se poser la question suivante : quelle énergie la personne déploie-t-elle lorsqu’elle pratique l’activité ?

L’intensité d’une activité physique se calcule en unité de MET (metabolicequivalent task). Un MET correspond par définition à la dépense énergétique d’un individu au repos. De façon plus précise, il correspond au rapport du coût énergétique d’une activité à la dépense énergétique de repos. Plus l’intensité de l’activité est élevée, plus le nombre de MET sera élevé.

Il est recommandé une dépense énergétique quotidienne moyenne d’au moins 1,7 MET avec des activités physiques d’intensité entre 3 et 9 METs, pour équilibrer les apports énergétiques d’une alimentation équilibrée et variée avec un faible risque de carence.

Il existe peu de références permettant de catégoriser l’activité physique de l’enfant. Voici une classification des niveaux d’activité physique pour l’enfant s’appuyant sur les valeurs relevées dans la littérature :

activite-physique-enfant-ados fondamentaux art2

Sources : Ministère de la Santé de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative. Direction Générale de la Santé. Activité physique et obésité de l’enfant : Bases pour une prescription adaptée. Paris : Editions Dicom, 11/2008 : 80 p.
 
Les valeurs indiquées dans la figure ci-dessus ne sont que des exemples pour donner un ordre de grandeur. Chaque paramètre est très individuel et dépend de l’âge, du sexe et de la condition physique de chaque enfant.

Pour en savoir plus, vous pourrez retrouver les principales méthodes de quantification de l’activité physique et de la dépense énergétique sur « Activité physique et obésité de l’enfant : bases pour une prescription adaptée. Les synthèses du PNNS, ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, 2008 . »

L’intensité des différentes formes d’activité physique varie d’une personne à l’autre. Cette intensité dépend de l’expérience antérieure de chacun en matière d’exercice ainsi que de son niveau de forme physique. Les exemples proposés ci-dessous et évalués sur des sujets adultes ne sont donc qu’indicatifs et varieront selon les individus.

Enfants, adolescents et sports - exemples d'activités physiques

Pour plus d’information, veeuillez vous référer au compendium : CompendiumEnergyEspendituresYouth.pdf

 

Enfants, adolescents et sport : quels sont les déterminants qui influencent la pratique régulière de l’activité physique ?

De nombreux facteurs favorisent ou non l’adoption d’une pratique régulière de l’activité physique. Il est donc indispensable d’identifier et proposer des solutions adaptées.

Les facteurs qui conditionnent la pratique d’activité physique de façon globale

Aujourd’hui, notre société est structurée de telle sorte que la majorité des individus n’ont pas besoin d’être physiquement actifs au cours d’une journée habituelle. De plus, un pan important de l’offre de loisirs favorise les comportements inactifs. Il apparaît ainsi que les facteurs individuels qui conditionnent la pratique d’activité physique ne peuvent plus être considérés de façon isolée mais doivent être intégrés dans un réseau complexe de facteurs intrapersonnels, interpersonnels et environnementaux. Plus spécifiquement, la nécessité de prendre en considération le contexte social, culturel, physique et organisationnel — la niche écologique — dans lequel l’enfant ou l’adolescent évolue est aujourd’hui largement reconnue.

 

Les facteurs individuels ou intrapersonnels

De nombreux facteurs individuels innés ou acquis influencent la pratique d’activité physique : des facteurs génétiques et biologiques, le sexe, l’âge, les compétences physiques mais aussi différents facteurs intellectuels, émotionnels ou sociologiques. Les facteurs psychologiques sont représentés par les croyances, le vécu et la confiance des individus en leur capacité à réaliser une activité physique ou à rechercher le soutien et les moyens pour y parvenir. Ils concernent aussi les bénéfices perçus : plaisir et convivialité plutôt que connaissance des effets sur la santé. Il est intéressant de noter que le plaisir associé à la pratique d’APS pendant l’enfance et l’adolescence est un élément prédictif du niveau de pratique du futur adulte. La diminution des APS pendant l’adolescence, notamment celle des filles, est multifactorielle : attrait pour d’autres activités, changements physiques, émotionnels et sociaux, augmentation de la conscience de soi, accentuation des différences entre filles et garçons, etc.

 

Les facteurs interpersonnels et sociaux

La famille et de façon plus large l’entourage social (amis, enseignants, éducateurs, personnel de santé…) peuvent influencer la pratique d’APS par leur attitude et la transmission de valeurs ou, plus directement, par une incitation à la pratique voire leur participation aux activités. Les parents jouent bien sûr un rôle en tant que modèle sociétal mais aussi par leur capacité à moduler ou à contrôler les comportements de leurs enfants : encouragement à être actifs, inscription à des activités, accompagnement, contrôle du temps passé devant un écran… L’aspect convivial des activités, la rencontre avec des amis sont des motifs souvent cités pour la pratique d’APS de loisirs et sa poursuite à l’adolescence.

 

L’environnement et la société : le micro-environnement et le macro-environnement

Le micro-environnement fait référence au milieu de vie immédiat de l’individu. À ce niveau, les déterminants de l’activité physique peuvent être structurels ou institutionnels et organisationnels. La disponibilité et l’accessibilité des lieux de pratique (espaces verts, zone de loisirs, chemins piétonniers, etc.) et des équipements sportifs, l’offre de loisirs encadrés, les politiques de transport urbain sont autant de facteurs susceptibles d’influencer les pratiques familiales et celles des jeunes. L’accessibilité doit être entendue ici dans ses différentes composantes : géographiques, économiques, sociales et culturelles. On identifie ainsi l’accessibilité spatiale, temporelle, financière, organisationnelle (telle que les heures d’ouverture) mais aussi l’acceptabilité (offre de compétition vs loisirs par exemple). Le temps, l’éloignement et l’accessibilité sont les freins les plus souvent cités par les parents et les jeunes eux-mêmes, notamment en zone rurale. La relation inverse entre le niveau socio-économique et la pratique d’APS des jeunes fait intervenir différents facteurs : hiérarchie de valeurs différente, moindre connaissance des bénéfices de l’exercice, ressources financières limitant l’accès aux équipements, milieux de vie moins favorables à la pratique d’APS ou moins sécurisés (violence urbaine, trafic routier).

Le macro-environnement fait, lui, référence à l’ensemble des croyances, idéologies, valeurs et façons de vivre observées à l’échelle d’une région, d’un pays ou d’une culture, agissant en toile de fond, ainsi qu’aux facteurs politiques et sociétaux. Des stratégies ciblant l’environnement sont nécessaires pour une efficacité à long terme.

 

Enfants, adolescents et sport : le rôle primordial de la famille mérite d’être souligné

Enfants, adolescents et sport : la promotion d’un mode de vie physiquement actif doit être l’affaire de tous (famille, éducateurs physiques, écoles, centres médico-sportifs, collectivités, professionnels de la santé…). La culture familiale, les habitudes de vie, les contraintes quotidiennes sont tous des facteurs qui influencent la pratique régulière d’activité physique de l’enfant et de l’adolescent.  Les parents ont donc un rôle primordial à jouer quant au développement d’une bonne santé physique, mentale et sociale de leur enfant : ils influencent la future pratique d’activité physique de leur enfant. Ainsi, une pratique régulière d’activité physique des parents augmente les probabilités d’une pratique chez leurs enfants.

Plus important encore, il existe un « continuum » entre la pratique d’une activité physique juvénile et sa pratique une fois à l’âge adulte. Une pratique régulière d’activités physiques durant l’enfance et l’adolescence augmente donc la probabilité de pratiquer une activité physique régulière à l’âge adulte.

Il est important d’intégrer la dimension familiale (enfant, parent, grand-parents…) car elle permet d’accroître outre l’activité physique, les échanges intergénérationnels et l’attention aux besoins de chaque génération. Dans ce cadre, il est conseillé aux parents et aux grands-parents de prendre le temps de partager des moments avec leurs enfants ou petits-enfants. L’activité physique permet de partager des moments en commun et favorise la communication. Il est recommandé que les activités réalisées fassent plaisir tant à l’enfant ou à l’adolescent qu’au parent et au grand-parent.

Les comportements des parents ont un effet sur la pratique de l’activité de leurs enfants. Les parents influencent les croyances et la participation des enfants à l’activité physique à différents niveaux :

  • en étant un modèle comme un entraîneur ou en participant aux activités physiques elles-mêmes ;
  • en fournissant un soutien émotionnel et des expériences positives pour la participation de leurs enfants aux activités physiques ;
  • en interprétant l’expérience de leurs enfants et en leur donnant des messages à propos de leurs habiletés et des valeurs en lien avec la participation aux activités physiques.

Le soutien, l’encouragement et l’investissement des parents à l’égard de leur enfant favorisent des réactions affectives et des perceptions positives chez ce dernier. Le rôle des parents est donc multidimensionnel et ne se limite pas à l’instruction de l’enfant mais également à lui apporter un soutien motivationnelle / émotionnelle en l’encourageant à être persévérant, en le félicitant et en lui donnant des conseils.

Enfants, adolescents et sport : les parents pourraient constituer un modèle à suivre. Par un processus d’apprentissage par observation, l’enfant adopterait les faits et gestes visibles des parents. L’enfant imiterait puis adopterait une partie du répertoire comportemental du parent.

 

Évolution du niveau d’activité physique des enfants et des adolescents au cours des dernières décennies

Les données de consommation alimentaire depuis 1930 indiquent une réduction substantielle des apports énergétiques sans qu’il y ait eu diminution, bien au contraire, de la masse corporelle des adolescents. Même si une sous estimation des apports ne peut être éliminée, ceci indique une diminution de la dépense énergétique totale et donc de celle liée à l’activité physique au cours de 60 dernières années.

On peut affirmer sans risque de se tromper que le temps consacré à des occupations de loisir de type sédentaire (télévision, jeux vidéo, ordinateur, Internet…) a augmenté de façon majeure et interfère avec les habitudes de vie des jeunes, en particulier avec leur niveau d’activité physique.

Pour démontrer ceci, plus d’une dizaine d’études indiquent que les performances physiques des enfants et des adolescents, en particulier leur capacité aérobie, ont diminué de façon importante ces vingt dernières années. Des études indiquent qu’il existe aujourd’hui une diminution de la capacité aérobie moyenne de 0,43 % par an, soit 8,6 % en 20 ans.

 

Enfants, adolescents et sport : Filles – Garçons : y a-t-il une différence ?

De façon générale, on constate une diminution des niveaux d’activités physiques chez les enfants dès la maternelle. Cette diminution s’accentue avec l’âge de façon générale.

La pratique d’activités physiques diminue avec l’âge certes, mais de façon plus accentuée chez les filles que chez les garçons. Dès le plus jeune âge, les garçons possèdent une pratique d’activités physiques plus élevée que celle des filles. L’écart inter-sexes augmente avec l’âge. Cette différence apparaît dès l’âge de 4 ans, se retrouve à 9-10 ans, s’accentue lors de la puberté et persiste à l’adolescence. La pratique d’activité physique chez les filles diminue donc davantage avec l’âge, et s’accompagne également d’une baisse de l’intensité de ladite activité. Cette diminution de la pratique d’activité physique des filles a été observée dans la plupart des pays européens dont la France.

Les enquêtes de population indiquent que 40 à 60 % des enfants et des adolescents ne pratiquent pas d’autre activité physique que celle des cours obligatoires à l’école. Ces chiffres sont en accord avec les données des fédérations sportives qui indiquent que seuls 50 % des enfants et des jeunes adhèrent à un club ou une association sportive ou de loisirs, avec une fréquentation plus importante pour les garçons. Comme mentionné précédemment, une diminution des activités physiques et sportives de loisirs est observée avec l’âge, notamment à l’adolescence. Ainsi, à 11 ans, 65 % des enfants sont inscrits dans une association sportive alors qu’à 18 ans, ils ne sont plus que 42 %.

Plusieurs facteurs participent à cette diminution de la pratique d’activité physique chez les jeunes. Par exemple, la diminution de la pratique régulière d’AP pendant l’adolescence, notamment celle des filles, est multifactorielle : attrait pour d’autres activités, changements physiques, émotionnels et sociaux, augmentation de la conscience de soi, accentuation des différences entre filles et garçons, etc.

Les motivations des adolescents pour les activités physiques sont d’abord liées au désir de se défouler, de se détendre et de s’amuser. Viennent ensuite le fait d’apprendre, de maîtriser une technique, de sortir et de s’occuper. Les trois motifs d’abandon les plus cités sont une médiocre maîtrise de la technique, le sentiment de ne pas être bon (davantage pour les garçons) et les contraintes de l’entraînement (davantage pour les filles).

Enfants, adolescents et sport : La perception qu’ont les parents du risque d’accident est un des facteurs qui contribue à expliquer cette diminution. Un quart des parents découragent leurs enfants de 5-12 ans à pratiquer des sports à haut risque en termes d’accidents. Les garçons sont plus concernés par cette attitude parentale (35 %) que les filles (17 %). Cette différence est certainement due aux choix des garçons quant aux activités sportives plus à risque d’accident. La notion de sécurité est donc bien présente dans les facteurs qui influencent la pratique d’activités physiques.

 

La notion de plaisir, enfants, adolescents et sport : un moteur

Enfants, adolescents et sport : le principal moteur de la pratique d’activités physiques est le plaisir. Pratiquée avec plaisir, l’activité physique dépasse les effets immédiats sur la santé de l’enfant et de l’adolescent. Il est intéressant de noter que le plaisir est associé à la pratique d’activités physiques pendant l’enfance et l’adolescence et est un des éléments prédictifs du niveau de pratique du futur adulte.

 

Comment adapter la pratique de l’activité physique à l’âge de l’enfant et de l’adolescent ?

Le développement psychomoteur de l’enfant évolue avec l’âge passant par différents stades dont la connaissance est importante pour mieux adapter et personnaliser la pratique.

 

De manière globale, enfants, adolescents et sport :

Enfants, adolescents et sport : l’AP spontanée du jeune enfant est intermittente. Elle se caractérise par une succession rapide de périodes d’activité physique intense de durée courte (quelques minutes) et des périodes de repos. Au cours de la croissance, l’AP change de nature et d’objectif. À l’adolescence, elle devient plus organisée et le plaisir du jeu, premier déterminant de la pratique physique, laisse peu à peu la place à des objectifs de condition physique ou de performance. Le choix de l’AP doit prendre en compte les possibilités et la motivation de l’enfant afin de diminuer les contraintes et ainsi favoriser la pérennisation de la pratique.

 

L’âge préscolaire (3 à 7 ans)

L’enfant a besoin de mouvements et de jeux, c’est une période d’acquisition d’habiletés motrices au moyen d’obstacles, de ballons, de rythmes… Il convient de l’inciter à courir, sauter, ramper, grimper, tourner sur lui-même, se balancer, tirer, pousser, porter, pratiquer des exercices d’équilibre, se suspendre… Les capacités motrices contribueront au développement des rapports sociaux et au sentiment de sa propre valeur. Le temps de l’activité sera habituellement assez court.

 

Le premier âge scolaire (7 à 10 ans)

L’enfant est encore fougueux et possède une meilleure habileté dans les mouvements rapides et les rythmes divers. Cette période est favorable à l’acquisition d’habiletés motrices et à l’apprentissage d’un grand nombre de techniques de base, avec des exercices de conditionnement physique et de coordination, en particulier dans les activités multisports.

 

Le second âge scolaire (filles 10 à 11-12 ans et garçons 10 à 13 ans)

C’est la tranche d’âge la plus adaptée pour l’apprentissage et le développement des aptitudes physiques. L’enfant va acquérir et maîtriser des mouvements complexes, précis et justes, demandant un important effort d’orientation spatio-temporelle. La force, la vitesse de réaction et l’endurance peuvent être développées et se rapprocher des capacités de l’adulte.

 

Première phase de la puberté (filles 11-12 à 13-14 ans et garçons 13 à 14-15 ans)

Les modifications hormonales, liées à la puberté, s’accompagnent d’une évolution psychique. Le désir d’autonomie et le besoin d’être responsable jouent un rôle essentiel. La condition physique peut être particulièrement améliorée tandis que la technique et les capacités de coordination sont stabilisées. La motivation doit être soutenue pour prévenir tout abandon de pratique sportive.

 

Deuxième phase de la puberté (filles 13-14 à 17-18 ans et garçons 14-15 à 18-19 ans)

Le ralentissement de la vitesse de croissance et l’harmonisation des proportions segmentaires permettent aux adolescents de poursuivre l’amélioration de leurs aptitudes motrices. Ainsi, les mouvements les plus complexes s’apprennent plus rapidement et sont mémorisés.

 

Références : Enfants, adolescents et sport

 

Auteurices de Enfants, adolescents et sport :

  • l’équipe Offre Prévention de la Mutualité Française

 

Pour aller plus loin, après la lecture de Enfants, adolescents et sport :

 

Sources pour Enfants, adolescents et sport :

  • Rostan F., Simon C., Ulmer Z. dir. Promouvoir l’activité physique des jeunes. Élaborer et développer un projet de type Icaps. Saint-Denis : Inpes, coll. Santé en action, 2011 : 188 pages. pp141.
  • Trost et coll., « Age and gender differences in objectively measured physical activity in youth ». Med Sci Sports Exerc, 2002.
  • Page et coll., « Physical activity patterns in nonobese and obese children assessed using minute-by-minute accelerometry », Int J Obes (London), 2005
  • Kimm et coll. « Relation between the changes in physical activity and body-mass index during adolescence : a multicentre longitudinal study ». Lancet, 2005.Telama et coll., « Decline of physical activity from youth to young adulthood : a 21 years tracking study ». Am J Prev Med, 2005.
  • Institut national de la Santé et de la Recherche Médicale. Activité physique : contexte et effets sur la santé. Paris : Inserm, 2008 : 811p.
  • Ministère de la Santé de la Jeunesse des Sports et de la Vie associative. Direction Générale de la Santé. Activité physique et obésité de l’enfant : Bases pour une prescription adaptée . Paris : Editions Dicom, 11/2008 : 80 p.
  • Oppert J.-M., Simon C., Rivière D., Guezennec C.-Y. Activité physique et santé. Arguments scientifiques, pistes pratiques. Ministère de la Santé, coll. « Les synthèses du PNNS », 2006 : 58 p.
  • PNNS, Activité physique et santé : arguments scientifiques, pistes pratiques, 2005.
  • OMS (2011) Recommandations mondiales pour l’activité physique et la santé.
  • Bouchard C, Shephard RJ. Physical Activity, Fitness, and Health: the Model and Key Concepts. In : Bouchard C, Shephard  RJ, Stephens T, eds., Physical Activity, Fitness, and Health. Champaign, Ill, USA: Human Kinetics, 1994, pp. 77-88.
  • Bucher H. Développement et examen psychomoteur de l’enfant, Masson, coll. « Abrégés de médecine », 2004, 178 pp.
  • Strong WB, Malina RM, Blimkie CJ et al. Evidence Based Physical Activity for School- Age Youth. J Pediatr., 2005 ; 146. No 6.
  • Martin A. Apports nutritionnels conseillés pour la population française, Tec & Doc, 2001, 605 pp.
  • Inpes. Outil de catégorisation des résultats de projets de promotion de la santé et de prévention. Janvier 2010.
  • Physical Activity Guidelines Advisory Committee. Physical Activity Guidelines Advisory Committee Report, 2008 . Washington DC : U.S. Department of Health and Human Services, 2008 : 688 p.
  • Janssen I. Physical activity guidelines for children and youth. Applied Physiology Nutrition and Metabolism, 2007, 32:S109–S121.
  • U.S. Department of Health and Human Services The Surgeon General’s Call to Action to Prevent and Decrease Overweight and Obesity, Public Health Service, Office of the Surgeon General, 2001.
  • Cavill N., Kahlmeier S., Racioppi F. dir. Activité physique et santé en Europe : informations au service de l’action . Paris : ministère de la Santé et des Sports, OMS, 2009 : 34 p.
  • Escalon H., Bossard C., Beck F ., dir. Baromètre santé nutrition 2008. Saint-Denis : Inpes, coll. Baromètres santé, 2009 : 424 p.
  • Young people’s health and health-related behaviour. In: Currie C et al., eds. Young people’s health in context. Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) study: international report from the 2001/2002 survey. Copenhagen, WHO Regional Office for Europe, 2004: 53–161 (Health Policy for Children and Adolescents, No. 4;
  • Toussaint J.F. Retrouver sa liberté de mouvement – PNAPS : plan national de prévention par l’activité physique et sportive.Paris : ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, 2008 : 295 p.
  • Caspersen C.J., Powell K.E., Christenson G.M. Physical activity, exercise, and physical fitness : definitions and distinctions for health-related research. Public Health Reports, 1985, vol. 100, n° 2 : p. 126-131.
  • Sugiyama T., Healy G.N., Dunstan D.W., Salmon J., Owen N. Is television viewing time a marker of a broader pattern of sedentary behavior ? Annals of Behavioral Medicine, 2008, vol. 35, n° 2 : p. 245-250.
  • Walters S., Barr-Anderson D.J., Wall M., Neumark-Sztainer D. Does participation in organized sports predict future physical activity for adolescents from diverse economic backgrounds? Journal of Adolescent Health, 2009, vol. 44, n° 3 : p. 268-274.
  • Cerin E., Leslie E. How socio-economic status contributes to participation in leisure-time physical activity. Social Science & Medicine, 2008, vol. 66, n° 12 : p. 2 596-2 609.
  • Bertrais S., Preziosi P., Mennen L., et al. Sociodemographic and geographic correlates of meeting current recommendations for physical activity in middle-aged French adults : the Supplementation en Vitamines et Mineraux Antioxydants (SUVIMAX) Study. American Journal of Public Health, 2004, vol. 94, n° 9 : p. 1560-1566.
  • Lafay L. Rapport d’étude individuelle nationale des consommations alimentaires 2 (Inca2). 2006/2007. Maisons-Alfort : Agence française de sécurité sanitaire des aliments, 2009 : 227 p.
  • Tomkinson G.R., Olds T.S., Gulbin J. Secular trends in physical performance of Australian children : evidence from the Talent Search program. Journal of sports medicine and physical fitness, 2003, vol. 43, n°1 : p. 90-98.
  • Booth S. L., Sallis J. F., Ritenbaugh C., Hill J. O., Birch L. L., Frank L. D., et al. Environmental and societal factors affect food choice and physical activity: rationale, influences, and leverage points. Nutrition reviews, 2001, vol. 59, n°3 Pt 2: p. S21-39; discussion S57-65.
  • Sallis J., Owen N., Fisher E.B. Ecological models of health behavior. In: Glanz K., Rimer B.K., Viswanath K. Health behavior and health education: Theory, research, and practice (4th ed.). San Francisco: Jossey-Bass, 2008 : p. 465-485.
  • Bergeron P., Reyburn S. L’impact de l’environnement bâti sur l’activité physique, l’alimentation et le poids. Québec : Institut national de santé publique du Québec, 2010 : 98 p. En ligne : http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1108_ImpactEnvironBati.pdf
  • World Health Organization. (1993). Life Skills Education For Chirldren and Adolescents in Schools : Introduction and Guidelines to Facilitate the Development and Implementation of Life Skills Programmes.
  • Atelier de l’évaluation. Francis Nock. La place des compétences psychosociales dans les actions de prévention et de promotion de la santé.
  • Telama et coll., “Decline of physical activity from youth to young adulthood : a 21 year tracking study”. Am J Prev Med, 2005.
  • Twisk et coll., « Tracking of risk factors for coronary heart disease over a 14-year period : a comparison between lifestyle and biologic risk factors with data from the Amsterdam Growth and Health Study ». American Journal of Epidemiology, 1997.
  • Okasha et coll., « Exposures in childhood, adolescence and early adulthood and breast cancer risk: a systematic review of the literature ». Breast Cancer Res Treat., 2003.
  • Karlsson et coll. « Physical activity, skeletal health and fractures in a long term perspective ». J. Muskulosket Neuronal Interact, 2004.
  • Strong WB et al. (2005) Evidence Based Physical Activity for School-Age Youth, J Pediatr. 146(6):732-7)
  • Suter et coll., « Relationship of physical activity, body fat, diet, and blood lipid profile in youth 10-15 year ». Med Sci Sports Exerc, 1993.
  • Tofler et coll, « Developmental overview of child and youth sports for the 21st century». Clinics in sports medicine, 2005.
  • Kirckaldy et coll., « The relationship between physical activity and self image and problem behavior among adolescents ». Soc Pyschiatry Epidemiol, 2002.
  • Edwards et coll., « Psychological well-being and physical self-esteem in sport and exercise ». International Journal of Mental Health Promotion, 2004.
  • Fredricks, J. A. et Eccles, J. S. (2005). Family socialization, gender, and sport motivation and involvement. Journal of Sport and Exercise Psychology, 27, 3-31
  • Bandura, A. (1986). Social foundations of thought and action: a social cognitive theory. Englewood Cliffs, NJ: Prentice Hall.
  • Martin A. Apports nutritionnels conseillés pour la population française, Tec et Doc, 2001, 605 pp.

 

 

mutweb